I Les concours au mordant

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A Les différentes disciplines

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Il existe 3 types de discipline relative au mordant :

• le ring
• le mondioring
• le RCI

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    1 ) Le Ring

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Il se déroule en 3 exercices différents : l’obéissance, les sauts, le mordant.

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Pour l’obéissance, il s’agit d’une série d’exercices demandés au chien : la marche au pied avec et sans laisse, les positions « assis »,« couché » et « debout », le pas « bouger » en l’absence du maître, le refus d’appât, le rapport d’objets, etc…

Pour les sauts, le chien doit franchir des obstacles dont la taille varie en fonction du niveau de l’épreuve. Il est demandé au chien de sauter des haies, de franchir des palissades. Pour le mordant, il est demandé au chien de défendre son maître ou des objets face à l’homme d’attaque.

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Il existe 4 niveaux de ring :

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• le brevet de défense pour lequel le chien doit être âgé d’au moins 10 mois, inscrit au LOF et à un livre d’origine FCI, avoir eu une note minimale de 75/100 et obtenir au moins 24points en défense du maître et à l’attaque de face.
  Les épreuves sont les suivantes :
  - Suite en laisse : 4 points
  - Suite sans laisse, muselé : 8 points
  - Refus d’appâts lancés : 10 points
  - Absence du maître 1 minute chien couché : 10 points
  - Défense du maître avec 2 coups de feu : 30 points
  - Attaque lancée à 30 mètres : 30 points
  
  Le Brevet sert à démontrer le caractère, la docilité, le courage et l’aptitude au travail du chien. La peur du coup de feu est éliminatoire.
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• le ring I pour lequel le maître doit avoir obtenu son brevet de défense
  
  Les épreuves à passer sont les suivantes :
  - Saut (au choix): Haie (de 0m90 à 1m) Longueur (3m à 3m50) Palissade (1m70 à 1m90) 12 points
  - Suite en laisse 4 points
  - Suite sans laisse, chien muselé 8 points
  - Absence du Conducteur pendant une minute (Chien couché) 10 points
  - Rapport d'objet lancé 4 points
  - Positions (Chien couché ou assis au départ) 20 points
  - Refus d'appât lancés (quatre) (pas d'appâts au sol) 10 points
  - Attaque de face 30 points
  - Défense du conducteur 30 points
  - Attaque fuyante 30 points
  - Attaque au revolver (avec Garde au Ferme) 30 points
  - Allure générale 12 points
  Total 200 points
  
  Lors du classement d’un concours, il sera donné les qualificatifs suivants :
  - Excellent : note égale ou supérieure à 160 points (ou 80% des points)
  - Très bon : note égale ou supérieure à 140points (ou 70% des points)
  - Bon : note égale ou supérieure à 120 points(ou 60% des points)
  
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• le ring II, le chien doit avoir obtenu une note de 160/200 à deux concours différents avec deux juges différents
  Les épreuves à passer sont les suivantes :
  - Saut en Longueur (3m à 3m50) 12 points
  - Saut de la Haie (0m90 à 1m10) 16 points
  - Escalade de la palissade (1m70 à 1m80) 10 points
  - Suite en laisse 4 points
  - Suite sans laisse, Chien muselé 8 points
  - Absence du Conducteur pendant une minute (Chien assis ou couché) 10 points
  - Rapport d'objet lancé 4 points
  - Rapport d'objet au vu 8 points Positions (Chien debout, couché ou assis au départ) 20 points
  - Refus d’appâts lancés 10 points
  - Refus d'appâts au sol 10 points
  - Attaque de face 30 points
  - Défense du Conducteur 30 points
  - Attaque fuyante 30 points
  - Attaque au revolver (avec Garde au Ferme) 30 points
  - Recherche et accompagnement de l’H.A. 40 points
  - Allure générale 28 points
  Total 300 points
  
  Lors du classement d’un concours, il sera donné les qualificatifs suivants :
  - Excellent : note égale ou supérieure à 240 points (ou 80% des points)
  - Très bon : note égale ou supérieure à 210 points (ou 70% des points)
  - Bon : note égale ou supérieur à 180 points (ou 60% des points)
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• le ring III le chien doit avoir obtenu une note de 240/300 à deux concours différents avec deux juges différents.
  Les épreuves à passer sont les suivantes :
  - Saut en Longueur (3m à 4m50) 20 points
  - Saut de la Haie (0m90 à 1m20) 20 points
  - Escalade de la palissade (1m70 à 2m 30) 20 points
  - En avant 12 points
  - Suite en laisse 4 points
  - Suite sans laisse, Chien muselé 8 points
  - Absence du Conducteur pendant une minute (Chien assis ou couché) 10 points
  - Rapport d'objet lancé 4 points
  - Rapport d'objet au vu 8 points
  - Rapport d'objet à l’insu 8 points
  - Positions (Chien debout, couché ou assis au départ) 20 points
  - Refus d’appâts lancés 10 points
  - Refus d'appâts au sol 10 points
  - Attaque de face 30 points
  - Attaque fuyante 30 points
  - Attaque arrêtée de face 20 points
  - Attaque au revolver (avec Garde au Ferme) 30 points
  - Défense du Conducteur 30 points
  - Recherche et accompagnement de l’H.A 40 points
  - Garde d'objet 30 points
  - Allure générale soit 10% des points obtenus 36 points
  Total 400 points
  
  Lors du classement d’un concours, il sera donné les qualificatifs suivants :
  - Excellent : note égale ou supérieure à 320 points (ou 80% des points)
  - Très bon : note égale ou supérieure à 280 points (ou 70% des points)
  - Bon : note égale ou supérieur à 240 points (ou 60% des points)
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    2 ) Le mondioring
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Il se déroule en 3 exercices différents, les mêmes que pour le ring, mais dont l’application diffère.

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Pour l’obéissance on recherche une rapidité d’exécution, le chien doit répondre rapidement et de façon précise au conducteur. Les exercices demandés sont : l’absence du maître, la suite en laisse, en avant, les différentes positions : assis, debout et couché, le rapport d’objets lancés, la recherche d’objet, etc…

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En ce qui concerne les sauts, le chien doit passer une haie, effectuer un saut en longueur et franchir une palissade

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Pour le mordant, comme pour le ring, il est demandé au chien de défendre son maître et de garder des objets

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Il existe 4 niveaux de mondioring :

• le brevet de mondioring pour lequel le chien doit être âgé d’au moins 12 mois, être titulaire d’un carnet de travail, être de race reconnue par la Federation Cynologique International et inscrit au LOF.
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• le mondioring I pour lequel le chien doit avoir obtenu son brevet de mondioring.
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• le mondioring II le chien doit avoir obtenu une note de 160/200 à deux concours différents et avec deux juges différents.
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• le mondioring III pour lequel le chien doit obtenir une note de 240/300 à deux concours différents et avec deux juges différents.
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L’équipement :

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La pratique des disciplines relatives au mordant se déroule sur un terrain dont les mesures sont généralement de 40m x 60m, la surface ne doit pas excéder 5000m2. Liste du matériel de base que nécessite la pratique de cette activité :

• un costume qui doit être suffisamment souple pour permettre à l’homme d’attaque une certaine amplitude de mouvement et au chien d’avoir une prise lors de la morsure. Il doit être assez épais pour permettre une morsure de 7 cm de profondeur
• le revolver (au nombre de deux lors des compétitions), à double charge, dont les cartouches à blanc sont de calibre 6 ou 9 mm
• le bâton est en bambou, il mesure entre 60 et 80 cm, son diamètre est compris entre 20 et 30 mm. Il doit être fendu, en croix, sur les ¾ de sa longueur
• différents éléments sont utilisés pour la garde d’objets : valise, poussette, voiture, etc…

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A noter :

La pratique du mordant est une activité réglementée. Pour la pratiquer, il est nécessaire d’obtenir un certificat de capacité « au dressage des chiens au mordant ». Le demandeur du certificat de capacité doit adresser un dossier de demande comprenant un certains nombre de pièces dont les certificats de travail sur cinq années (ou un brevet de moniteur pour les personnes exerçant dans les clubs d’utilisation de la Société Centrale Canine, ou un diplôme, titre, certificat relatifs à l’exercice des activités de dressage de chiens au mordant, ou une évaluation des connaissances et des compétences délivrée par l’établissement d’enseignement et de formation professionnelle agricole des Combrailles – Saint Gervais d’Auvergne. Le demandeur ne pas avoir été condamné pour avoir exercé des mauvais traitements ou des actes de cruauté envers les animaux. »

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3 ) Le RCI

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Créer spécialement pour le Berger Allemand dans un but de sélection. Cette épreuve se déroule également en 3 exercices : le pistage, l’obéissance et mordant.

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Pour le pistage, le chien doit marquer des objets ou les rapporter à son maître. Il est demandé au chien de garder le nez parfaitement au sol et ne pas s’éloigner de la piste. Cette piste ne doit pas être emprunté par d’autres chiens.

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Pour l’obéissance, il est demandé au chien d’effectuer des exercices tels que : s’arrêter en position assis ou debout, rapporter des objets, différents sauts (libre ou de palissade avec rapport d’objets), le « en avant », etc…

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En ce qui concerne le mordant, l’homme d’attaque ne porte qu’une manchette et non un costume complet, comme pour le ring et le mondioring. Le chien attaque seulement au niveau du bras, le but étant toujours la défense du maître.

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Il existe 4 niveaux de ring différents :

• l’accès au certificat pour lequel le chien doit être âgé d’au moins 14 mois, posséder un carnet de travail, être inscrit au L.O.F. (Livre des Origines Françaises) et être titulaire du Certificat de Sociabilité et d’Aptitude à l’Utilisation (CSAU).
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• le RCI I pour lequel le chien doit avoir réussi un teste de comportement auprès d’un juge et être âgé d’au moins 18 mois.
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• le RCI II pour lequel le chien doit obtenir la note globale de 210/300 et un minimum de70/100 pour chacune des disciplines de saut, d’obéissance et de mordant. Le chien doit être âgé d’au moins 19 mois.
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• le RCI III pour lequel le chien doit également obtenir une note d’au moins 70/100 dans chacune des 3 disciplines et être âgé d’au moins 20 mois.
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II L’agility

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    A Présentation

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C’est une discipline sportive qui unit le maître et son animal. Elle consiste, pour le chien, à franchir un certain nombre d’obstacles (mur, haie, slalom, viaduc), guidé par son maître. Elle est ouverte à tous les chiens, qu’ils soient inscrits au LOF ou non.

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Certaines races sont prédisposées à la pratique de l’agility de part leur morphologie, c’est le cas par exemple du malinois, du border-collie et du berger australien. Les autres races, ou type de chiens, peuvent y participer, cette discipline sert avant tout à unir le chien et son maître dans un même effort, c’est la complicité entre les deux protagonistes qui est recherchée et qui doit être mise en avant.

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Pour pratiquer ce sport, les chiens doivent être en bonne santé. Les individus qui présentent des problèmes locomoteurs (arthroses, dysplasie, etc…) ou respiratoire ne doivent pas être inscrit.

De même qu’il est interdit de pratiquer, en concours ou en entrainement, des femelles en chaleurs. Ces dernières perturberaient et déconcentreraient les mâles, et pourraient générer des bagarres.

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Cette discipline peut se pratiquer aussi bien en loisir qu’en concours, dans les clubs canins ou les centres d’éducation et de dressage.

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En concours, le maître dispose de 5 minutes pour repérer le parcours, puis, lors de l’épreuve, l’objectif est de le réaliser sans commettre de fautes et le plus rapidement possible.

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Il existe 4 catégories de participants :

• la catégorie A : ce sont les chiens de moins de 37 cm au garrot
• la catégorie B : les chiens dont la taille est comprise entre 37 et 47 cm au garrot
• la catégorie C : les chiens mesurant 47 cm au garrot et plus
• la catégorie D : les molosses et chiens de grandes tailles

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B Le travail de l’éducateur

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L’éducateur canin, outre ses compétences au niveau de l’obéissance, doit maîtriser les différentes techniques d’apprentissage spécifiques à cette discipline.

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Une fois sa formation d’éducateur canin achevée et son Certificat de capacité relative aux espèces domestiques obtenu, le professionnel qui veut se spécialiser en Agility devra se former spécialement à cette discipline. Cette spécialisation doit se faire à deux niveaux :

• connaître le règlement de cette discipline.
• savoir comment éduquer les chiens à franchir les obstacles

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La formation pour pouvoir mener des séances d’agility peut se faire par le biais de centre de formation privés, mais aussi via la Société Centrale Canine et sa branche qui s’occupe des disciplines sportives et utilitaires : la CNEAC (Commission Nationale Education et Activités Cynophiles).

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La formation auprès de la SCC se compose de 2 niveaux :

• Le monitorat agility niveau 1 :
  Les pré-requis pour cette formation sont d’avoir le monitorat en éducation canine, d’avoir obtenu le niveau 2ème degré en Agility et être licencié dans un club affilié depuis au moins2 ans. L’objectif de cette formation est de permettre aux candidats d’entraîner des équipes de 1er et 2ème degré. La formation s’étale sur 13 heures et se divise en 7 heures de théorie et 6 heures de pratique. Un examen final se déroule quelques semaines après la formation, les candidats seront évalués sur la théorie et la pratique sur une journée.
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• Le monitorat agility niveau 2 :
  Les pré-requis sont d’être d’être titulaire du monitorat d’agility niveau 1 depuis au moins 1an et d’avoir conduit un chien en 3ème degré. L’objectif de cette formation est de permettre aux candidats de s’occuper des équipes de niveau 3 et de niveau international. La formation se fait essentiellement sur le terrain, y compris pour la théorie qui s’effectue en situation. L’examen final se déroule quelques semaines après la formation est il se déroule uniquement dans la pratique, il ne contient pas de théorie. Les méthodes d’apprentissage, pour la pratique de cette discipline, reposent essentiellement sur le renforcement positif et sur la méthode dite naturelle.
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• Les chiens sont sollicités et récompensés avec des friandises ou des jouets. Ni le renforcement négatif, ni la contrainte ne sont utilisés. Cette discipline, même si de grands championnats sont organisés, est avant tout un jeu, un sport, que le maître et son animal partagent dans un but ludique et récréatif.
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III Le fly ball

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A Présentation

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Cette discipline est une course en relais qui se pratique en équipe de 4 chiens. Lors de l’épreuve, le premier qui s’élance franchit un parcours d’obstacles, positionnés de façon rectiligne, et va ensuite récupérer une balle qui est dans une boite en appuyant sur une pédale.

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Lorsque le chien appuie sur la pédale, la balle est éjectée en l’air. Le chien est entraîné à la rattraper en vol pour éviter de lui faire perdre du temps. Il doit repartir ensuite en sens inverse avec la balle dans la gueule, et refaire le même parcours jusqu’à l’arrivée. Puis le second chien s’élance, seulement après que le premier ait franchi la ligne d’arrivée.

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Le parcours est composé de 4 obstacles identiques espacés de 3 mètres, sur un terrain en herbe (non glissant) à l’extérieur ou sur de la moquette synthétique en intérieur.

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L’objectif est de réalisé le parcours le plus rapidement possible. Pour chronométrer les chiens, un système de chronométrage par capteur, d’une grande précision est utilisé.

Les équipes sont composées de 2, 3 ou 4 paires (chien et maître) dont au moins 2 races différentes. L’équipe doit être constituée d’adhérents du même club.

Un membre de chaque équipe, le préposé aux balles, doit recharger la machine après le passage des chiens. Cette personne à la possibilité d’encourager les chiens, mais uniquement avec la voix, les gestes sont interdits.

Les maîtres doivent rester en marge du parcours, seuls les chiens y ont accès.

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Pour participer aux épreuves, il est interdit de faire concourir :

• un chien de moins 18 mois
• une chienne en chaleur
• un chien blessé ou convalescent
• un chien agressif

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Voici quelques exemples de fautes éliminatoires durant l’épreuve : Si un chien s’élance avant que son coéquipier ait franchi la ligne d’arrivée, si un même chien effectue deux faux départ, si un chien fait tomber un obstacle, ou sort du terrain, si un chien fait ses besoins sur le terrain…

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B Le travail de l’éducateur

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Tout comme les autres disciplines sportives canines, l’éducateur canin doit posséder son Certificat de capacité relatif aux animaux domestiques avant de travailler sur cette activité.

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A l’instar de l’agility, l’éducateur doit connaître parfaitement le règlement de cette discipline et apprendre les techniques qui permettent d’enseigner aux chiens à franchir les obstacles et à récupérer la balle dans le lanceur. Le professionnel doit aussi savoir gérer un groupe de plusieurs chiens et de plusieurs maîtres puisque cette discipline se pratique en équipe.

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Les formations sont nombreuses, la Société Centrale Canine en dispense, tout comme de nombreuses sociétés et écoles privées. Elles s’effectuent principalement sous forme de stages et de séminaires, généralement sur un ou plusieurs week-end.

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L’éducateur doit maîtriser les méthodes d’apprentissage en renforcement positif qui sont employés pour l’apprentissage et l’entrainement des chiens à cette discipline sportive.

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Cette discipline est souvent proposée dans les clubs d’éducation, qu’ils soient affiliés à la SCC ou privés, en complément des services principaux d’éducation et de dressage.

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IV La canicross

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A Présentation

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Il s’agit d’une discipline sportive qui unit le maître et son chien dans un même effort. Elle se pratique en marchant, en courant ou à VTT et sont également apparus le Le ski-joring(avec skis) et le cani-raquette (avec raquettes).

Il s’agit d’une épreuve d’endurance dont les distances et terrains varient. Les courses sont organisées en montagne, campagne, forêt et bords de mer…

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Le maître et son chien sont reliés l’un à l’autre par une longe ou une laisse extensibles pour ne former qu’un, et pour leur demander d’évoluer à la même allure. C’est donc une épreuve de complicité et d’engagement pour un effort physique parfois très important. Cette discipline connaît un fort succès et elle est largement développée dans de nombreux pays à travers le monde.

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Cette discipline est ouvert à tout public, y compris les enfants, et à tous types de chiens, qu’ils soient inscrits au LOF ou non. Cependant les races brachycéphales doivent être écartées de cette activité du fait de leurs difficultés respiratoires (le terme de « brachycéphale » désigne les chiens et chats dont la face est « écrasée ». Les représentants les plus connus et les plus rencontrés sont les bouledogues français et anglais, et chez les chats, les persans. Ce morphotype n’est pas totalement naturel: il a été aggravé par une sélection en ce sens depuis des années, car il donne une face sympathique et typée).

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Le canicross est une discipline sportive, exigeante, qui doit être pratiquée sous certaines conditions :

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Pour le chien :

• ne pas être en surcharge pondérale, si tel est le cas, le chien doit perdre du poids mais de manière progressive.
• être préparé et entraîné, ses capacités musculaires et respiratoires doivent être suffisamment développées pour tenir la distance.
• être en bonne santé, l’animal ne doit pas présenter de pathologie contre-indiquées à la pratique de la course : arthrose, dysplasie, entorse…

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Pour le maître :

• s’entrainer régulièrement pour développer son endurance.
• être en bonne santé, ne pas avoir de pathologie ou d’antécédents cardiaques ou cardiovasculaires.
• pour les personnes qui n’ont pas l’habitude des efforts physiques, il est préférable qu’elles consultent un médecin avant la pratique de cette discipline sportive.

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B Les concours

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Le jour de l’épreuve, il est demandé aux maîtres de fournir un certificat médical stipulant qu’il n’y a pas de contre-indications à la pratique du canicross en compétition. Pour le chien, un examen vétérinaire est réalisé avant le départ de l’épreuve. Sont examinés :

• l’état des vaccins
• l’identification de l’animal. Le maître devra fournir un justificatif (carte d’identification électronique ou de carte de tatouage). Un chien non identifié ne pourra concourir.
• l’absence de chaleurs chez les chiennes, dans le cas contraire, elles ne peuvent participer car elles déconcentreraient les mâles.
• l’état général des chiens : absences de blessures ou de boiteries.

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Les catégories des concours sont les suivantes :

• catégorie pupille/poussin, enfants (filles et garçons) de moins de 11 ans.
• catégorie benjamin/minime, enfants (filles et garçons) de 11 à 14 ans.
• catégorie junior hommes et femmes : de 15 à 17 ans.
• senior hommes et femmes : de 18 à 39 ans.
• vétéran 1 hommes et femmes : de 40 à 49 ans.
• vétéran 2 hommes et femmes : 50 ans et plus.

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Durant toute la course, le chien doit se trouver devant le maître. L’épaule du chien ne doit pas se trouver en arrière du genou du maître. Pour la sécurité de l’animal, ce dernier doit toujours être attaché. Il est strictement interdit de laisser le chien libre.

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Le parcours du cross est en corrélation avec les conditions météorologiques. L’épreuve peut avoir lieu sur des circuits accidentés avec obstacles (tronc d’arbres, cours d’eau, côtes,…) ou sur terrain plat. La distance varie de 1,5 à 9 km.

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Pour la santé des chiens, le dernier repas doit être pris au moins 3 heures avant l’épreuve afin d’éviter tout retournement d’estomac. Les coussinets de l’animal seront inspectés à la fin de l’épreuve.

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C Le travail de l’éducateur canin

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L’éducateur canin peut proposer cette activité à ses clients, en suppléments des autres, mais elle ne peut constituer sa principale activité. En effet, une fois quelques commandes acquises par le chien, les maîtres peuvent s’entraîner seuls, la présence d’un éducateur n’est plus nécessaire.

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Lorsque des couples maîtres/chiens débutent, le travail de l’éducateur consiste à apprendre des commandes de directions et d’allures :

• à droite
• à gauche
• doucement
• en avant

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Il est impératif de donner au chien le goût de la traction, l’éducateur devra donc enseigner au maître comment motiver son animal.

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L’éducateur devra également montrer comment mettre et utiliser le matériel nécessaire à la pratique de ce sport. Pour les attelages à vélo, une certaine coordination entre les chiens doit également leur être apprise.

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L’éducateur canin pourra aussi, en amont, conseiller les futurs maîtres sur le choix d’une race de chien adaptée à cette discipline lorsqu’ils souhaitent accueillir un chien dans le but de pratiquer le cani-cross.

Dans l’otique d’offrir des services de qualités, lorsqu’un éducateur propose cette discipline à ses clients, il est recommandé qu’il possède des notions d’entrainement sportif chez le chien mais également un base pour le maître.

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V L’obé-rythmée

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A Présentation

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L’obé-rythmée est l’abréviation d’obéissance rythmée. C’est une discipline sportive au cours de laquelle le chien effectue une chorégraphie, en musique, guidé par son maître.

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L’obé-rythmée peut se pratiquer en loisir ou pour des concours. Lors des concours, les mouvements et la synchronisation entre le maître et son chien sont appréciés, mais également la créativité générale et celle des costumes.

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Cette discipline repose sur un degré d’obéissance très poussé et une complicité très étroite entre le maître et son chien.

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L’apprentissage d’une chorégraphie est très long. Il est demandé au chien d’apprendre des positions, pas et gestes qui ne sont pas naturels pour lui. Il n’est pas rare de passer plusieurs centaines, voir milliers d’heures à l’entraînement. Le chien n’ayant pas non plus le sens du rythme, les commandes données pas le maître doivent cependant en donner l’impression.

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Bien que certaines races soient prédisposées à cette discipline, qui exige une certaine souplesse, de part leur morphologie, toutes les races de chien peuvent participer à cette activité. Le malinois par exemple, comme le jack-russel, sont privilégiés du fait de leur rapidité de mouvements.

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Les pratiquants considèrent cette discipline comme artistique plus qu’acrobatique.

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Le principe repose, comme nous l’avons vu, sur un enchainement de mouvements du chien autour, et sur son maître qui donne les commandes. Le chien peut ainsi tourner autour de lui (en avant comme en arrière), passer entre ses jambes, sauter par dessus ses jambes, sauter dans ses bras, etc…

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La méthode la plus répandue pour entrainer les chiens est la méthode dite « naturelle ».Dans son application, si le chien effectue ce que le maître attend de lui, une récompense lui est donnée (une friandise ou un jouet) et s’il se trompe, il ne reçoit rien. Le principe étant le renforcement positif, l’association entre la bonne exécution et le résultat agréable.

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B Les mouvements

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Parmi les différents mouvements en obé-rythmée, voici une liste de ceux qui sont les plus demandés :

• le « roule » : le chien est couché, ventre à terre, et au commandement de son maître il doit rouler sur lui même, une ou plusieurs fois selon la commande.
• le « tourne retourne » : le chien tourne en rond sur lui même comme s’il voulait s’attraper la queue.
• la « marche arrière » : le chien marche à reculons à allures variables selon la commande.
• la « toupie » : le chien tourne autour de son maître en avançant ou à reculons, à vitesses variables.
• le « rampe » : couché en sphinx, le chien doit avancer dans cette position, en rampant au sol.
• le « pneu » : le chien doit passer au travers du cercle que forme le maître avec ses bras.
• le « pas de côté » : le maître et le chien sont côte-à-côte et se déplacent latéralement ensemble.
• le zigzag ou slalom : le chien effectue des passages entre les jambes de son maître. La rapidité d’exécution est recherchée dans ce mouvement

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C Le travail de l’éducateur

L’éducateur doit apprendre à maîtriser les différentes techniques qui concernent l’apprentissage en renforcement positif. Le clicker training est d’ailleurs largement utilisé. Comme pour tous les apprentissages ludiques (agility, flyball) les méthodes d’éducation utilisées n’utilisent pas la contrainte. Pour le dancing dog, l’allure générale compte dans les compétitions.