Les urgences nécessitent des maîtres du calme, du discernement et de la pondération, rapidité, discernement. On distingue deux types d’urgence :

• une urgence absolue a caractère vitale pour le chien.
• une urgence relative qui ne met pas le pronostic vital en jeu dans l’immédiat.

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Les maîtres doivent correctement observer l’animal, et recueillir le maximum d’informations sur son état de santé pour les transmettre à la clinique vétérinaire, lors de l’appel téléphonique pour prévenir de son arrivée imminente.

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I Les urgences hyper et hypo-thermique :

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Le coup de chaleur: Il entraîne une forte fièvre, qui dépasse les 41°C qui dégrade tous les organes. Ce coup de chaleur peut être provoqué par une exposition prolongée à une forte chaleur (souvent humide), par une situation de stress dans un espace confiné

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Les symptômes du coup de chaleur sont un halètement important accompagné d’une forte salivation, un état de collapsus. Le chien est souvent prostré donc incapable de tenir debout. Il y a présence d’un oedème cérébral.

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Il faut réagir au plus vite en faisant faire baisser la température de l’animal. Pour cela, le plonger dans de l’eau froide ou le couvrir de tissus mouillés. Il est également important de nettoyer la gueule du chien, en essuyant son excès de salive, pour ne pas gêner sa respiration. Dans l’idéal, une poche de glace sera posé sur le crâne de l’animal qui doit être étendu dans un endroit aéré.

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Lorsque la température centrale d’un chien est basse, il faut le réchauffer le plus rapidement possible. Le refroidissement du corps tout entier entraîne une diminution des fonctions physiologiques qui devient irréversible lorsque la température centrale descend aux environs de 30°C. Pour réchauffer un chien, il faut utiliser un bain chaud, des bouillotes, des radiateurs électriques, des lampes à rayonnement infrarouge, etc...

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II Les urgences gastro-intestinales

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• Les obstructions intestinales: Elles se définissent comme le blocage ou un ralentissement du transit intestinal. Les signes les plus couramment rencontrés sont les vomissements, l’abattement, la déshydratation, la douleur abdominale, la distension du ventre, la diminution des fèces émises.
• La distension gastrique: Cette pathologie est largement provoquée par la boulimie, l’ingestion d’aliments fermentés ou par la déglutition d’air. Les signes qui la mettent en évidence sont : une salivation excessive, un abdomen de volume augmenté et douloureux, des efforts de vomissements infructueux et une agitation extrême. Il faut consulter d’urgence un vétérinaire car certains cas peuvent être très graves.
• La torsion de l’estomac: La torsion d’estomac chez le chien est une affection très grave qui nécessite une intervention chirurgicale d’urgence. Cette pathologie se manifeste par une dilatation de l’estomac due aux gaz qui peut entraîner la rupture d’un ligament qui soutient l’estomac et la rate, qui ne sont alors plus maintenus. La rate gonfle, car la circulation du sang n’est plus assurée correctement, et elle entraîne l’estomac dans sa rotation. Sont surtout concernés les chiens de grand format Les animaux nerveux ou inquiets sont également des sujets à risque. Les symptômes sont les suivants : l’animal a très mal, il se plaint, essaie de vomir, tourne en rond, on peut observer l’abdomen qui gonfle. L’intervention chirurgicale est très délicate en raison de l’état de choc de l’animal. Elles est nécessaire et très urgente.

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III Les fractures et les accidents

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La première chose à faire suite à une fracture, ou a un choc consécutif à un accident, est de s’assurer que l’animal peut respirer convenablement et enlever tout ce qui pourrait le gêner.

En cas de fracture, il faut prendre beaucoup de précautions lors de la manipulation de l’animal et du membre qui semble être brisé.

Pour une hémorragie il faut la faire cesser, en utilisant par pansement compressif, avant d’emmener le chien rapidement chez le vétérinaire le plus proche.

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IV Les réactions allergiques

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Elles peuvent provoquer de l’urticaire et un choc anaphylactique

• L’urticaire: Il se caractérise par un gonflement des tissus mous de la tête, notamment autour des yeux, de la bouche et des oreilles. Les causes sont variées, cela peut être dû à une allergie alimentaire, à un contact avec certaines plantes ou certains agents chimiques, à des piqûres d’insectes, etc.
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• Le choc anaphylactique: Un allergie peut provoquer cette pathologie dont les symptômes sont les suivants :agitation avec diarrhée, vomissements, collapsus circulatoire, crises épileptiformes, coma et mort.

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La réaction allergique suit l'introduction d'une substance étrangère : l'agent allergène .L’allergène peut être ingéré, inhalé, injecté ou mis en contact avec la peau une première fois sans aucune réaction. L'organisme va toutefois être sensibilisé à ce composé, et va réagir violemment après la seconde introduction. L'anaphylaxie fait partie des effets indésirables graves de certains médicaments par exemple. Le choc anaphylactique est une réaction d’hypersensibilité immédiate pendant laquelle la mort peut survenir rapidement.

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V Les pathologies cardiaques

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• L’arrêt cardiaque: En cas d’arrêt cardiaque, il faut amener le plus rapidement possible le chien chez le vétérinaire. C’est de la rapidité d’exécution des soins après l’arrêt cardiaque dont dépend la survie de l’animal. L’équipe médicale doit mettre en place un massage cardiaque pour tenter de faire repartir le coeur et au besoin procéder à une injection d’adrénaline pour stimuler l’activité cérébrale.
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• Le choc: Le choc est un syndrome clinique qui se traduit par l’incapacité du système cardiovasculaire de perfuser suffisamment les tissus périphériques. Il ne peut donc véhiculer leur nutrition et les débarrasser de leurs déchets. Certains chocs entraînent la mort lorsque les lésions tissulaires sont trop importantes.

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Un choc peut se déclarer suite à :

• une septicémie ou une bactériémie
• une hémorragie, à la déshydratation ou à un traumatisme
• un choc anaphylactique
• des problèmes cardiaques

En cas de choc, l’animal doit être mis sous perfusion au plus vite. Cette perfusion doit maintenir un équilibre entre la pression sanguine et le flux sanguin.

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VI Les blessures abdominales

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Des traumatismes sont très fréquents, notamment dans les accidents de la circulation. Ils peuvent être accompagnés par des degrés divers de choc, d’hémorragie ou de péritonite. Tout animal heurté par une voiture doit être examiné même s’il ne présente aucun signe apparent de traumatisme ou de blessure.

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Si la cavité abdominale a été perforée cela peut causer des dégâts internes et toucher les intestins, l’estomac, la vessie, etc... Cela peut amener des germes dans la cavité abdominales et entraîner un risque de péritonite

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VII Les urgences auriculaires

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Certains corps étrangers peuvent pénétrer dans le conduit auriculaire. Les épillets par exemple, peuvent provoquer une inflammation aiguë, et déclencher des douleurs intenses. Lorsqu’un corps étranger a pénétré dans le conduit de l’oreille d’un chien, celui-ci secoue la tête souvent frénétiquement, se gratte l’oreille souvent en gémissant.

Il faut consulter rapidement afin que le vétérinaire extrait le corps étranger qui pourrait entraîner des lésions de l’oreille moyenne voire de l’oreille interne.

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VIII Les urgences neurologiques

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• Les lésions de la tête: Les lésions de la tête peuvent être des lacérations cutanées, des fractures, des hémorragies. Le sujet doit être manipulé avec prudence. L’hypoxie (manque d’oxygénation du cerveau) est l’une des causes les plus courantes à la suite d’un traumatisme crânien. Il faut lutter contre tout saignement et enlever tout ce qui pourrait gêner la respiration, et emmener rapidement l’animal en consultation
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• Le coma: Le coma est la perte totale de conscience, avec insensibilité par rapport aux stimuli douloureux ; c’est un symptôme important des diverses maladies. Il faut maintenir les voies aériennes libres, faire cesser les hémorragies pouvant exister. Il convient de noter tous les commémoratifs, aussi complets que possible (traumatisme ou d’épisodes convulsifs ou comateux ayant précédés cet état) afin de pouvoir transmettre tous ces renseignements à l’équipe médicale.
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• Les convulsions: Une convulsion est un trouble passager des fonctions cérébrales caractérisée par une contraction violente et involontaire des muscles. Lors d’une crise, il faut maintenir l’animal et enlever tous les objets contre lesquels il pourrait se blesser. La contention dans une couverture est un moyen efficace de protéger l’animal. Les maîtres doivent maintenir le chien au calme : couper toute source de lumière et de bruit (radio, télévision) et ne pas lui parler ni le caresser. En effet, les stimulations peuvent aggraver ou prolonger une crise. La plupart des crises sont de courte durée et elles sont en général passées au avant d’arriver chez le vétérinaire. Il est cependant nécessaire de consulter pour tenter de trouver leur origine.

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IX Les urgences respiratoires

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• Les obstructions: Les obstructions peuvent provenir de tumeurs, de traumatismes, d’infections, ou de la présence de corps étrangers. Elles se manifestent brutalement et doivent être soignées en urgence. Le vétérinaire peut être amené à réaliser une trachéotomie afin de permettre le passage de l’air et l’oxygénation du patient, car il n’est pas toujours possible de lever une obstruction rapidement.
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• L’épistaxis: C’est une hémorragie extériorisée par les fosses nasales. Sans gravité lorsque les saignements ne se prolongent pas, dans le cas contraire ils peuvent devenir problématique car ils gênent la respiration normale et provoquent une aspiration de sang dans les voies aériennes supérieures. En premier soin, les maîtres peuvent maintenir des sacs de glace sur le nez de leur chien, en attendant d’aller consulter le vétérinaire

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