I Une présence
Le chien, quelle que soit sa race, est intrinsèquement un animal de meute qui se définit par rapport aux autres individus de son groupe. Un chien ne vit pas seul. Aussi, il a besoin de présence, c’est un besoin fondamental.
Il est tout à fait possible de s’absenter et de laisser seul un chien mais il n’est pas bon pour lui de rester seul toute la journée, toute la semaine. Mieux vaut envisager d’avoir un autre animal de compagnie pour les personnes qui ne sont pas présentes du matin au soir à moins de faire appel à une tierce personne pour lui offrir une grande promenade durant la journée. Laisser seul un chien quotidiennement 5 ou 6 heures n’est pas un problème. Sila durée d’absence est supérieure mais ne dépasse pas la moitié de la semaine, cela n’est pas néfaste au bien être du chien.
II Les promenades
L’exercice physique est un besoin fondamental pour un chien et lui apporte de nombreux avantages : ça renforce les liens avec le maître, ça permet de contrôler son poids et surtout cela maintient sa vitalité et renforce son système immunitaire et cardiovasculaire.
Certaines races, plus que d’autres, nécessitent des exercices plus fréquents et plus vigoureux. Cela tient à la physionomie de la race et même de chaque individu car il peut y avoir des variations conséquentes au sein de chaque race. Un chien à besoin d’environ 1 heure ó d’exercice au quotidien .

Plus les chiens sont sveltes, élancés et nerveux plus ils ont besoin d’activité. Les braques et Jack-Russel par exemple peuvent courir plusieurs heures par jour et ont besoin de plus de 2 heures d’activité physique quotidienne. Les chiens massifs ont un besoin moindre, voir nettement inférieur de dépense, pour certaines races trop d’activités et nuisible. Le matin de Naples ou le bouledogue anglais, par exemple, supportent mal l’exercice prolongé.
Il faut éviter de faire des exercices 2 heures avant ou après les repas d’un chien. Un estomac plein peut causer des troubles digestifs et même un retournement d’estomac chez les grands chiens.
III La nourriture
Il existe différents 3 types d'alimentation pour nourrir un chien :
A Les croquettes
Il existe différentes gammes de qualité d’aliments industriels. Ceux de très bonne qualité sont appelés « premium ». Ils sont élaborés par des nutritionnistes et sont parfaitement équilibrés et ne nécessitent pas d’y ajouter des compléments alimentaires comme des minéraux ou du calcium par exemple. Ce type d’alimentation présente d’autres avantages : la très grande digestibilité et une haute valeur nutritionnelle. Ce dernier point permet de donner une ration moins importante qu’avec une alimentation bas de gamme(de supermarché). Les aliments premium génèrent moins de selles, plus moulées et moins odorantes.
Ces aliments premium sont disponibles end animaleries, auprès des vétérinaires et toiletteurs.
Les aliments industriels disponibles en grande distribution sont de qualité nettement inférieure. Les produits utilisés pour leur fabrication ne sont pas de bonne qualité. Ils sont donc moins digestibles et entraînent lourdeur et ballonnement de l’estomac car ils doivent également être donné en quantité plus importante que des produits de qualité supérieure. Les maîtres ont parfois l’impression que leur chien les préfère car ils sont plus gras et donc plus appétant, mais ils verront la différence au niveau des selles qui sont nettement plus abondantes, plus liquides et fortement odorantes.
B Les pâtés en boîtes
Elles sont composées de 70% d’eau minimum, leur qualité nutritionnelle est donc faible. Cela nécessite de devoir distribuer des rations importantes qui entraînent les mêmes troubles au niveau de la digestion et des selles, que les aliments secs de supermarché. La quantité qui doit être distribuée entraîne des coûts de revient supérieur à l’alimentation sèche. Enfin, leur absorption pose les mêmes problèmes que pour les aliments secs de supermarché.
C La « ration ménagère » : préparée par les maîtres.
Ce type d’alimentation génère plusieurs contraintes pour les maîtres et leur animal :
- le coût de revient est très important et supérieur à des rations industrielles, même de qualité.
- la difficulté de préparer une ration équilibrée car cela requiert des connaissances en nutrition pour permettre des repas adaptés à l’âge et aux conditions de vie du chien, notamment l’exercice physique. Aux produits de base que sont la viande, les céréales et les légumes doivent s’ajouter des minéraux et vitamines.
- la durée de conservation est très limitée et le temps de préparation est important. Si les maîtres sont prêts à accepter ces contraintes, les repas de leur chien peuvent s’avérer excellents pour sa santé.
IV Le vétérinaire
Il important d’avoir un bon contact et de sentir en confiance avec votre vétérinaire Il faut se sentir suffisamment à l'aise pour poser toutes les questions que vous jugez nécessaires.
La proximité d’un vétérinaire par rapport au lieu d’habitation des maîtres est un facteur non négligeable : en cas d’urgence, il est pratique de pouvoir emmener son chien en quelques minutes chez son vétérinaire.
Les tarifs des vétérinaires sont libres, il peut être intéressant de comparer le prix d’une consultation simple pour un chien.
Il existe différents types de vétérinaire : le cabinet, la clinique et le centre hospitalier vétérinaire. Les différences entre ces trois types d’établissements tient au de salles de soin, aux équipements, et aux services qu’ils sont capables d’offrir.

Le cabinet vétérinaire est parfaitement équipé pour répondre aux soins courants de votre chien. Elle est équipée d’un lieu de réception, une pièce réservée aux soins, aux examens et aux interventions médico-chirurgicales. Elle n’est pas dans l’obligation d’assurer les urgences.
Le centre hospitalier vétérinaire compte au moins 6 vétérinaires et un auxiliaire spécialisé pour chacun d’entre eux. Il doit assurer la gestion des urgences, les soins aux animaux, les interventions médico-chirurgicales et le suivi des animaux hospitalisés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le centre hospitalier est équipé pour tout faire sur place c’est la raison pour laquelle les tarifs sont plus élevés.
Une clinique vétérinaire possède moins de personnel, moins de locaux et moins d’équipements qu’un centre hospitalier. Elle est cependant très bien équipée et sera capable, sauf cas vraiment exceptionnel, de prendre complètement en charge un chien. Elle n’est pas obligée de surveiller les animaux hospitalisés, y compris la nuit et le weekend et n’est pas tenue d’assurer les urgences.
V L’hygiène
A Le pelage du chien
Les chiens muent toute l’année avec un pic deux fois par an où l’on observe une chute plus fréquente surtout chez les chiens qui vivent en extérieur.
Il faut brosser régulièrement un chien toute l’année. Il s’y prêtera volontiers s’il y a été habitué dès son plus jeune âge.
Laver un chien toutes les 4 à 6 semaines peut servir d’entretien de base. Mais de manière générale un animal doit être lavé quand il est sale. Pour ne pas détruire une microflore cutanée équilibrée il est recommandé d’utiliser un shampoing doux dont le pH est compris entre 5,5 et 7,2
B L'hygiène bucco-dentaire du chien
Le dépôt de tartre peut entraîner une inflammation de la gencive et donne une mauvaise haleine. Les dents des chiens sont très sensibles au tartre, et plus particulièrement les individus de petites tailles car leurs mâchoires sont fines et étroites. Pour prévenir l’apparition du tartre, une alimentation dure, comme les croquettes, exercera un effet de brossage.
C Les yeux du chien
L’oeil du chien doit être humide et brillant et ses muqueuses roses. Ils ne doivent pas« couler ». Après recommandation vétérinaire, une solution oculaire peut être administrée pour nettoyer les yeux
D La truffe du chien.
Une visite chez le vétérinaire s’impose si la truffe présente de croûtes, écoulements ou craquelures. Mais cet organe n’a pas besoin de recevoir de soins particuliers.
E Les oreilles
Il est inutile de nettoyer les oreilles d’un chien tous les jours. Ces soins peuvent se faire une fois par semaine. Cependant pour les chiens à oreilles tombantes, il est recommandé de vérifier quotidiennement qu’aucune herbe ne s’est logée dans le conduit auditif.
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